Portrait : les familles Porsche et Piëch - Partie 1/3
On en peut pas dissocier ses deux familles par leurs liens et histoires qui est fortement liés. C'est donc l'histoire de familles scellé par le sang mais divisé par le pouvoir des affaires et donc l'histoire des entreprises Porsche et Volkswagen.
L'histoire commence avec le plus connue des deux familles ; Ferdinand Porsche.
Né en 1875 en Böhmen actuel République Thèque, il est ingénieur, inventeur et verse dans le monde les sports mécaniques notamment dans les années 30'. Passionné dans son enfance par l'électricité, il est dans sa jeunesse embauché chez la manufacture impériale de carrosse Jakob Lohner & Co (Hofwagenfabrik), elle est le fabricant de voitures pour l’empereur d’Autriche et les rois de Norvège, de Suède et de Roumanie, qui ouvre en 1898 une section de production de moteurs électriques. En 1900 lors de l'Exposition universelle de Paris il étonne le monde en présentant un véhicule qui se veut le précurseur du fameux moteur-roue qui peut parcourir pas moins de 50 milles (80 km) sur une charge avec 4 personnes à son bord. Au fil des années, Porsche améliore sa voiture et lui installant un moteur électrique sur chaque roue (créant ainsi la première voiture à rouage intégral de l’histoire!) et lui adjoint même un petit moteur à essence qui alimente un générateur qui, lui, fait fonctionner les moteurs-roues. Son nom, ''la toujours contente'' un pied de nez à sa concurrente toute électrique qui à était le premier véhicule à passer la barre des 100km-h en 1899 et qui s'appel la ''jamais contente'', car la ''toujours contente était aussi destinée par la course automobile, mais le poids des batteries la ralentissait énormément dans les côtes. livres (450 kg) seulement pour les batteries! Au fil des années, Porsche améliore sa voiture et lui installant un moteur électrique sur chaque roue (créant ainsi la première voiture à rouage intégral de l’histoire!) et lui adjoint même un petit moteur à essence qui alimente un générateur qui, lui, fait fonctionner les moteurs-roues. Aujourd’hui, on appelle ça un hybride. Malgré une mécanique fiable, les coûts de production trop élevés par rapport aux moteurs à essence ont raison de la Lohner-Porsche en 1906.
''La toujours contente'' - Lohner-Porschev 1900- 1901
''La jamais contente'' 1899
Ça à signé son départ dans l'industrie des véhicules en tant que concepteur. Il passe ensuite respectivement chez Austro-Daimler et Daimler-Motoren-Gesellschaft où les entreprises fabriquées pendant la première guerre mondiale des véhicules pour l'armée allemande. Après la guerre 14-18, Ferdinand se mis à dessiner des voitures de courses qui remportait la majorité des courses. En 1926, Daimler Motoren Gesellschaft et Benz & Cie ont fusionné en Daimler-Benz, produisant les premiers modèles sous le nom de Mercedes-Benz. Il participe à l'élaboration des moteurs S, SS et SSK et où il développe des poids lourds, moteurs d'avion, etc.. Ses recherches sont onéreuses et doit souvent rendes des comptes à ses employeurs. Il propose alors un concept de petite voiture, le conseil d'administration de Daimler-Benz n'a pas aimé l'idée. Il quitte ainsi en 1929 Mercedes-Benz pour aller chez Steyr, mais la Grande Dépression a entraîné Steyr à la banqueroute et Porsche finit par être au chômage. En 1931 il fonde sa propre société, « Dr. Ing. h.c. F. Porsche Gesellschaft mit beschränkter Haftung, Konstruktion und Beratung für Motoren- und Fahrzeugbau » (« Dr. Ing. h.c. F. Porsche société à responsabilité limitée, étude et conseil en construction de moteurs et de véhicules »). Il fût l'inventeur de la barre de torsion et ses moteurs remportent victoire après victoire, et c'est là que l'histoire se divise en deux versions :
- la version officielle qui fait mention que Hitler fasciné par les exploits des moteurs de Ferdinand Porsche, lui demande en février 1933 soit juste un mois après son accession au pouvoir, de prendre en main son projet de voiture démocrate objet de propagande, et ceux, à la suite d'un avis d'appel d'offre pour une voiture du peuple aux critères techniques précis : la voiture devra transporter deux adultes et 3 enfants (soit une famille moyenne) à 60 mph (96 km-h) et consommer moins 33 miles par gallon (8 litres aux 100 kilomètres) pour un prix inférieur à 1.000 marks soit le prix d'une moto de l'époque,
- et la version de chercheurs en histoire qui dit que c'est Ferdinand Porsche lui même qui à soufflé l'idée d'un tel véhicule, surtout que l'idée d'un tel concept revient ni à l'un ni à l'autre mais du dictateur fasciste Benito Mussolini, qui en 1930 avait convoqué le sénateur du Royaume d'Italie, Giovanni Agnelli, fondateur de FIAT, pour l'informer de l'« urgente nécessité » de motoriser les Italiens avec une voiture économique dont le prix ne devait pas dépasser 5.000 lires. Cependant ce n'est qu'en 1936 que la Fiat 500 Topolino sort d'usine en Italie et en France après de longue péripécies et un prix majoré à 8.900 lires.
Si la première version va plus dans le sens de la logique, je suis partisan de la deuxième version, surtout aux dires de la suite de l'histoire ou là elle est divisée. Il faut juste garder à l'esprit que l'histoire et faite par des hommes et est écrite par des historiens, donc les versions officielles sont souvent arrondis sur les angles pour donner un aspect plus lisse à sa lecture mais que la réalité des faits est souvent occultée. De plus rappelez-vous que c'est juste un mois après sont accession que Hitler à demandé à Porsche de prendre le projet et cela aussi après le processus d'appel d'offre, donc pensez-vous vraiment que Hitler n'avez pas d'autres choses à faire avant, comme le déclanchement d'une guerre mondiale par exemple, alors que pour Porsche l'idée même de la petite voiture était ancré dans ses pensés depuis des années, puisque comme on vous la dis il avait même proposé à Mercedes-Benz le projet qui à était refusé et que Porsche n'a pas pu le développé depuis ce temps confiné aux conceptions de gros moteurs.
Ainsi, le projet que tout le monde connaît et qui est celui de la mythique Beetle et que nous appelons la Coccinelle dans sa version linguistique française est troublante. En effet, et voilà aussi pourquoi je suis partisan de la version deux, c'est que Ferdinant Porsche était imparti par des délais de réalisation qui ne pouvait maitriser, il s'était pris dans piège avec Hilter et on ne joue pas avec Hilter. Par ailleurs, Hitler s'affaire à développer le système autoroutier allemand, avec le déploiement de larges Autobahnen à travers tout le pays. L'objectif est de faciliter les communications entre les différentes villes, mais également de permettre à l'aviation de décoller ou atterrir sur les autoroutes. L'image du Allemagne forte avec des autoroutes vides puisqu'il n'hésite pas encore de voiture du peuple.
Le bureau Porsche se retrouve bousculé sur deux fronts, avec ce projet contraignant du point de vue technique et sur un autre engagement qui était le développement des voitures de compétition de Auto-Union et de ses moteurs V16 que le régime financer aussi pour l'image de Reich à travers ses victoires aux yeux du monde.
Porsche est une entreprise familiale et Ferninand à deux enfants, une fille Louise qui est l'ainée et un garçon Ferdinand Anton Ernst Porsche, connu sous le nom de Ferry Porsche
Louise Porsche en 1909
Ferry Porsche en 1920
Les deux enfants ont un caractère opposé, Louise est dominatrice alors que Ferry est réservé, c'est des traits qui auront leur importance dans la suite de l'histoire. Ferry est sur le projet de la Coccinelle avec son père alors que Louise se marie en 1928 avec l'avocat Dr Anton Piëch, c'est à partir de là que le destin des deux familles est scellé.