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Le mix-marketing, c'est quoi ?


Pour comprendre le mix-marketing, il faut déjà comprendre la notion de marketing expliquée ici :

https://www.d6-dz.com/single-post/2017/09/07/Lhistoire-et-d%C3%A9finitions-du-marketing

Le mix-marketing qu'en à lui est un concept d'application du marketing qui repose sur des variables d'où sera issus votre stratégie marketing.

(Il est à noté que dans cet article comme dans la majorité des articles proposés par d6, le contenu résulte de notre compréhension des choses et que vous pourrai lire ailleurs bien d'autres choses, mais nous avons fait le choix de vous offrir notre expertise. D'ailleurs nous vous invitons à nous transmettre vos commentaires via le site dans l'espace se trouvant en bas de page, soit via notre forum se trouvant sur ce site ou bien encore sur notre groupe de discussion FB dont le lien se trouve en bas de page.)

On à pour habitude de donner à Jerome McCarthy la paternité du mix-marketing du fait qu'il en décrit les bases dans son plan de thèse soutenu en 1958 à l’université de Chicago, puis dans son livre Basic Marketing. A Managerial Approach en 1960. En réalité il s'est inspiré des réflexions Neil H.Borden, professeur de Harvard Graduate School of Business Administration, qui avait dans son ouvrage The Economic Effects of Advertising sorti en 1942 proposé 12 variables facteurs clés de succès d'un produit.

Jerome McCarthy qu'en à lui, regroupe ses facteurs en 4 variables dénommées par un moyen mnémotechnique qui est d'attribuer la lettre P pour la première lettre du nom en anglais de chaque variable. Ainsi, il applique un concept marketing efficace en donnant naissance à la formule magique des 4P.

Les 4P étant :

- Product (Produit) : il faut déterminer ses caractéristiques en matière de fonctionnalité, de qualité... ainsi de ce qui le rend attractif et différent de ses concurents.

- Price (Prix) : on détermine un prix psychologique c.à.d. une tranche de prix que le consommateur et prêt à payer pour l'idée qu'il a du produit.

- Place (Lieu-distribution) : mise en place, soit le circuit de distribution et la vente

- Promotion (Promotion-publicité) : toutes les actions de promotions publicitaires permettant d’augmenter les ventes du produit.

C'est finalement Philip Kotler un professeur de stratégie marketing et de marketing international à la Kellogg School of Management de l’Université Northwestern, qui répandra le plus ce concept, notament pas son livre Marketing Management. Il est considéré comme le chef de file de l'école du marketing management, dont la philosophie repose sur l'application du processus stratégique Segmentation / Ciblage / Positionnement et des 4 P's.

Cependant, cette formule est dédié spécifiquement aux produits et non aux services. En ce qui concerne ces dernier, c'est un professeur de Havard, Theodor Levitt, qui va mettre à plat en 1972 un corpus théorique identifiable notamment par des revues académiques dédiées comme le Journal of Services Marketing, le Journal of Service Research, l’International Journal of Service Industry Management ou encore Managing Service Quality.

Il faut noté que c'est approche nord américaine à l'instar des approches scandinave, française et japonaise entre autre, mais qui fera tache d'huile dans la réflexion internationale des marchés.

Ainsi, ce concept à la mode à fait son effet jusqu'aux années 80'-90' car le marketing évoluant avec son marché, le changement du comportement des consommateur et sa concurrence. On assiste donc a une surenchère de P, on ajoute dans un premier temps un 5éme P :

- People (personnes) : c’est-à-dire le service à la clientèle, mais aussi les personnes qui s’en occupent. Le 5P a le mérite de mettre en valeur la relation client, par contre les puristes s’accordent qu’il était inclus dans la notion de produit du 4P.

Puis on passe directement à 7 :

- Process (Procédé) : c’est l’interaction avec le client, les étapes de la relation client et tous les points clés pouvant faire la différence.

- Physical evidence (Preuve) : c’est le contrat de relation avec le client, le lien tangible que l’on a avec lui. Certaines grandes entreprises ont mis en œuvre une promesse client, une charte de service qu’elle respecte, mesure et communique.

et on va aller pour certains à 10P :

-Partnership (Partenariat avec le client) : on dépasse encore la notion contractuelle pour proposer un partenariat gagnant-gagnant avec le client.

- Permission (Permission) : 'est avoir la permission du client pour le solliciter ? Les consommateurs commencent à être exaspérés par le harcèlement auquel ils ont à faire face : appels téléphoniques chez eux, publicités récurrentes s’affichant sur internet dès qu’ils ont été visiter un site (remarketing), annonces ciblées sur leur Facebook. Certains estiment que l’avenir est plus au marketing Pull que Push, en gros il est préférable d’apparaître en tête des moteurs de recherche au moment où il désire faire son achat que de le harceler par de la publicité payante sur les médias sociaux, c’est ce que l’on appelle la stratégie SEO

- Purple cow (vache Pourpre) : c'est la capacité à être vu et à ressortir dans l’océan d’informations auxquelles nous devons faire face, on particulier sur internet. Votre site internet est peut-être beau, mais votre arbre, aussi beau soit-il, ne sert à rien s’il est perdu au fond de la forêt amazonienne.

Vous avez compris on peut encore développer d'autres P avec le temps, mais le concept reste le même à savoir avoir une vision globale de son produit.

Chez d6, on n'est pas adepte des P, mais d'un unique D, celui du Désir de vous satisfaire.

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