Les nouvelles technologies du merchandising 2.0
Avec le développement du libre service le merchandising est venu un élément clé du marketing. Il est définit comme étant : "un ensemble d'études et de techniques d'applications, ..., en vue d'accroitre la rentabilité du point de vente et l'écoulement des produits, par une adaptation permanente de l'assortiment aux besoins du marché et par la présentation appropriée des marchandises. ».
Cette fonction est d'autant plus importante que sa réalisation sur le plancher demande des éléments de contrôle de plus en plus sophistiqués. Voici les dernière tendance du marché avec le merchandising 2.0.
1- Logiciel 3D planogramme
Un logiciel de merchandising est un logiciel permettant de créer et visualiser les planogrammes utilisés pour l’implantation produits ou l’implantation /réimplantation du linéaire.
Les logiciels de merchandising utilisent des bases d’images produits et peuvent également permettre une visualisation des rayons et proposer des parcours de visites virtuels dans les linéaires et points de vente. Une autre forme de logiciels de merchandising peut également être utilisée pour optimiser l’allocation de linéaire.
Un bon procédé pour supplanter les magasins tests.
2 - Robots scanner des rayons
L'automatisation entre sur la surface de vente chez Walmart. Le distributeur déploie actuellement dans plus de 50 magasins américains de petits robots étagères chargés du réapprovisionnement des stocks.
Finis les étiquettes manquantes, les prix mal indiqués, les articles en rupture et les tâches répétitives pour les employés en magasin... C’est en tout cas ce qu’espère WalMart Stores en testant de petits robots dans ses rayons. Ces outils technologiques de moins d’un mètre et équipés d'une tour, elle-même munie de caméras, sont chargés de balayer les allées pour vérifier les stocks. Dans l’idée, les robots transmettent ensuite les données recueillies aux employés, qui peuvent alimenter les étagères en fonction et ainsi corriger les erreurs. Testée en Arkansas, en Pennsylvanie et en Californie, cette technologie ne devrait pas, selon l’entreprise, remplacer l’humain ou affecter les effectifs des employés en magasins. « Sur la base de ces tests, nous l'étendons à 50 autres sites. Comme avec tout ce que nous déployons dans nos magasins, les commentaires des associés et des clients nous guiderons sur comment et où utiliser cette technologie à l'avenir ».
Mais Walmart n'est pas le seul à faire appel à cette technologie, car plusieurs concurrents continuent d'expérimenté des robots semblables.
3- Shelfie Automated Visual Insights
Le robot Shelfie développé par D + I qui fait appel à la vision par ordinateur pour comprendre l'environnement de vente au détail et alerter le personnel de tout ce qui a besoin d'aide. Shelfie sait à quoi ressemble l '«étagère parfaite» et permet au personnel du magasin de se faire une idée très simple de ce qu'il faut réparer.
Le phénomène de robotisation en vigueur dans le secteur de la logistique e-commerce semble être amené à gagner potentiellement les linéaires de la grande distribution. Pendant ou en dehors des domaines d’ouvertures, des robots peuvent arpenter les rayons pour contrôler le facing et traquer les ruptures en linéaires. On notera que pour les petites surfaces de type enseignes de galerie, le même travail peut être fait par des caméras. Pour les grandes surfaces, il peut également être réalisé par des drones, mais leur usage y semble moins pertinent que dans les entrepôts où il se justifie par la hauteur élevée de stockage. Les premières expériences permettent évidemment de mesurer les gains d’efficacité et financiers éventuels, mais elles permettent également de s’intéresser aux interactions robots-clients lorsque l’utilisation se fait pendant les heures d’ouvertures.
4- Le digital merchandising
Un outil intéressant pour la distribution. Pour surfer sur les nouvelles tendances d’achats, les magasins connectés permettent aux consommateurs d’essayer les produits à l’intérieur du magasin tout en les comparant avec des sources extérieures (commentaires sur le web, comparaison avec les prix d’autres grandes surfaces…). Cette règle peut s’appliquer à plus grande échelle : l’avenir des GMS (les grandes et moyennes surfaces) réside probablement aussi dans le digital merchandising. D’une manière plus générale, les technologies digitales, même hors-connexion, peuvent faciliter le parcours client à l’intérieur du magasin.
Cette technologie sert aussi aux chefs de rayon pour se comparer à la concurrence et aménager en conséquent ses linéaires.
Voici comment cela fonctionne: Un représentant sur le terrain prendra des photos de l'étagère. Cette d'assemblage permet aux représentants de capturer rapidement les longues sections de l'étagère et notre logiciel d'assistance photo intégré garantit que seules des photos de bonne qualité sont téléchargées pour traitement. Les algorithmes d'auto-apprentissage identifient, extraient et analysent les données du produit et la situation en magasin. Pendant le traitement des images, le représentant est libéré pour effectuer d'autres tâches, telles que la configuration d'un nouvel affichage ou la réponse à des enquêtes.Quelques minutes plus tard, les résultats sont réinjectés dans l'enregistrement du magasin, les KPI sont mis à jour et les tâches sont générées pour le représentant. Les responsables peuvent ensuite utiliser nos outils d'analyse et de reporting pour mieux comprendre et orienter les actions afin d'accroître l'efficacité des ventes au niveau des références, de la marque et de la catégorie.
5- Système de contrôle robotisé
Panasonic et Lawson réalisent des expériences de démonstration du nouveau système de caisse robotisé de Panasonic qui utilise des étiquettes RFID.Panasonic a fait équipe avec les magasins d'alimentation Lawson au Japon pour tester le système de caisse robotique Reji-Robo du fabricant d'électronique grand public, qui utilise des étiquettes RFID pour numériser des articles dans le panier d'un client, puis les met en sac.Les clients du magasin d'Osaka, au Japon, obtiennent un panier muni d'un capteur lorsqu'ils entrent, puis choisissent les articles, scannent les codes à barres et les placent dans le «panier intelligent» à un comptoir de caisse dédié. Le système règle ensuite la transaction, le fond du panier s'ouvre et les articles sont placés dans un sac en plastique.
Le Reji-Robo - abréviation de robots enregistreurs - rejoint les caissiers autonomes dans d'autres supermarchés au Japon, mais les acheteurs doivent toujours emballer les produits eux-mêmes après le paiement. Le système piloté chez Lawson est le premier à introduire l'emballage automatique. Même au stade du procès, ne pas avoir à scanner et à emballer les produits est une aubaine pour l'épargne de travail. Les plans futurs comprennent une commodité accrue pour le client et une productivité opérationnelle accrue en attachant des étiquettes électroniques RFID aux produits, au lieu de codes à barres, éliminant ainsi la nécessité de numériser le produit.
«D'ici 2018, environ 1,3 million de robots industriels entreront en service dans les usines du monde entier», prévoit la Fédération internationale de robotique. "Vu sur une base intersectorielle, la valeur du marché international pour les systèmes robotiques se situe maintenant autour de 32 milliards de dollars américains."
Les grandes entreprises de détails misent sur les nouvelles technologies en matières de merchandising afin d'améliorer l'expérience client, mais aussi en coût de gestion (rapidité et moins de personnel), de quoi entrevoir de beaux jours pour ce merchandising 2.0, enfin, jusqu'à l'arrivée du merchandising 3.0.