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Lacoste troque son crocodile en faveur d'autres espèces


Lacoste, la marque fondée en 1933 par André Gillier, leader de la bonneterie française et René Lacoste célèbre joueur de tennis qui était surnommé par la presse américaine "The Crocodile" des cours du fait qu'il avait la peau dure à battre, va changée pour un temps son célèbre logo crocodile en faveur de la bonne cause.

La marque au crocodile met ainsi en place un tout nouveau projet et signe une ligne exclusive de polos contribuant à la sauvegarde des espèces en voie de disparition.

La marque française a lancé en édition limitée une collection de polos d'un blanc immaculé où son logo crocodile cède la place à dix espèces en voie de disparition. Pour chaque espèce, la quantité de polos produits correspond au nombre d’animaux recensés dans la nature, éditée en 1775 exemplaires seulement.

En achetant un polo, l'acheteur contribue à aider l’UICN et Lacoste dans ce combat pour la conservation de la nature à travers le monde.

La marque au crocodile débute pour la toute première fois un partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui a mis en place en 2010 un programme baptisé Save Our Species, initiateur de projets visant à préserver les espèces menacées. Cette action unie ainsi Lacoste et BETC (L’Union Internationale pour la Conservation de la nature) pour un partenariat de 3 ans. Jamais depuis la fondation de la marque, aucun autre animal ne s'était attribué la place du saurien.

Pour en revenir à la collection des animaux en danger, chaque polo coûte 150 euros. Ce prix, une cinquantaine d'euros plus élevé qu'un polo classique, n'a pas découragé les adeptes : les modèles mis en vente mercredi sur le site européen de Lacoste étaient déjà rupture de stock ce jeudi. Quelques-uns restaient disponibles sur son site américain. En tout cas "Lacoste ne se fait pas d’argent sur cette opération", précise la porte-parole de la marque. L'entreprise a en effet noué à cette occasion un partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature à qui elle va verser des "droits". Lacoste ne divulgue pas leur montant, mais indique que ces "fees fixes excèdent amplement les bénéfices générés par la vente des polos" et "l'investissement marketing conséquent" engagé pour l'opération.

Une action louable qui cache une action marketing stratégique (même si elle ne fait pas de bénéfice, elle redore son image de marque), mais qui s'en plaindra ?


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