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Industrie automobile : une production nationale de 400.000 véhicules d'ici 2020


Dans la suite du processus de régulation de l'industrie automobile en Algérie où toute marque automobile voulant commercialiser ses véhicules en Algérie doit les monter localement ses véhicules, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a indiqué ce dimanche à Alger que la production des véhicules assemblés en Algérie devrait atteindre les 400 000 unités d’ici 2020, dont une partie sera destinée à l’exportation.

A une question des journalistes sur le plafonnement des prix des voitures assemblés en Algérie, M. Yousfi a rappelé avoir évoqué ce sujet à plusieurs reprises.

Selon lui, «les industriels activant dans le domaine de l’assemblage de voitures doivent respecter le cahier des charges qu’ils ont signé et que le prix de la voiture assemblée ne doit guère dépasser celui de la même voiture importée».

«Ils doivent aussi augmenter progressivement le taux d’intégration nationale qui, au fur à mesure qu’il progresse, doit se traduire par une baisse graduelle des prix des véhicules», a-t-il ajouté.

Concernant les véhicules industriels fabriqués par la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), il a fait savoir que le taux d’intégration nationale dépasse actuellement les 80%.M. Yousfi a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de créer une industrie automobile en Algérie à partir de l’activité d’assemblage, mais cela, a-t-il observé, «exige de la patience et ne peut avoir lieu en une ou deux années». A ce propos, il a souligné que ce processus avait même pris 50 ans dans certains pays.

Dans ce sillage, M. Yousfi a évoqué la nécessité de développer également la sous-traitance dans l’industrie automobile, permettant la création de milliers d’entreprises qui fabriqueront les 30 000 à 50 000 pièces et composants entrant dans la fabrication des véhicules.

Par ailleurs, M. Yousfi a révélé que son ministère a enregistré une dizaine de nouvelles demandes d’implantation d’usines de montage de véhicules en Algérie de la part de constructeurs de plusieurs pays. Sur ce point, il a avancé que son département ministériel étudiera d’une façon «approfondie» ces demandes et c’est au Conseil national de l’investissement (CNI) de trancher soit par la validation, soit par le refus des projets soumis.

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